Un campement de migrants à Rocquencourt et à Louveciennes ?

Vendredi 23 septembre, le Préfet des Yvelines, a reçu une délégation composée du Député-maire de Versailles, du Maire des Loges-en-Josas, du Maire de Toussus-le-Noble, du maire de Rocquencourt, du maire de la Celle Saint-Cloud, et du maire du Chesnay pour lui confirmer le plan actuel pour les Yvelines, répondant à la demande qui lui a été faite de pouvoir accueillir, à titre provisoire, un ou deux mois, une centaine de migrants sur le site de l’INRIA à Rocquencourt et d'ouvrir un deuxième site à Louveciennes ayant pour vocation d’accueillir de façon pérenne un camp de migrants entre 100 et 200 personnes.

Ce plan est aujourd’hui celui arrêté par les services de l’État, sachant que le Préfet a besoin d’environ 400 places sur les Yvelines.

Le camp provisoire de l’INRIA a pour vocation de permettre la fermeture des camps actuels de la ville de Paris. Cela est appelé en opération humanitaire « un camp de mise à l’abri d’urgence ».

Cette décision est perçue, par les élus du Canton concerné, comme le résultat d’une improvisation complète de L’État et manifeste une absence d’information et de concertation des populations riveraines.

Les échéances pour le camp « provisoire » sont dans les jours qui viennent et pour le camp pérenne à Louveciennes, fin octobre, début novembre 2016.

Plus de 1 000 personnes se sont rassemblées samedi 24 septembre à Versailles pour manifester leur opposition à cette implantation improvisée d’un camp de migrants dans l’ouest parisien.

A ce jour, la municipalité de Vaucresson ne semble pas se mobiliser sur ce sujet !